Madame je jalouse
Ce vent qui vous caresse
Prestement la joue
Des provinces andalouses
Et panaméricaines
Ce vent suave est si doux
Madame je jalouse
Madame je jalouse
Ce vent qui vous caresse la joue !
En ces provinces andalouses
Lui vient se poser contre votre peau d'acajou
Lui vient se poser contre votre peau d'acajou
Quand je reste à Paname...
Oh oui
Oh oui !
Chaque missive l'avouerais-je
A chaque missive l'avouerais-je
Je crains de vous causer l'ennui
Et cette attente comme un missile
Endolorit ma tête grège
Endolorit ma tête grège
Que deux fois passe le jour
Et vienne la nuit
Passe le jour
Et vienne la nuit
…
Les choses nous échappent
Pourquoi les retenir
Par le bout de l’écharpe ?
Si vite devenir
Etranger l’un à l’autre
Au cou le souvenir étrangle
Et je reste à Paname…
Oh oui
Oh oui !
Native des contrées
Où Cortés est venu
Trouver haine et fortune
Tu sais de mémoire ancienne
Te méfier des braves
De leur soif inopportune !
Combien de lâches sont venus ici
Courir chimères à coup de fusils ?
Ivres de gloire ont-ils pensé que ton cœur
Serait conquis percé de flèches et de rancœur
Comme tes côtes mexicaines !
De Malinche, de Malinche
Il n'y en aura qu'une
Oh oui
Oh oui !