Depuis des mois, Christophe Colomb
Voguait sur la mer immense,
Interrogeant les horizons,
Les vents des quatre saisons.
Les matelots, pauvres garçons
Disaient : "Nous n'avons pas d'chance."
Quand un beau jour, en haut du pont,
On entend Colomb dire :
Terre ! Terre ! Oui, c'est toi.
Terre ! Terre ! Je te vois.
Terre ! Terre ! Viens Ă moi.
Oui, terre, je suis Ă toi.
Terre ! Terre ! Oui c'est toi.
Terre ! Terre ! Qui donn' la joie.
Terre ! Terre ! Viens Ă moi.
Oui, terre, je suis Ă toi.
Descendons au plus tĂŽt.
Le pays est beau.
La plaine est joyeuse.
BĂątissons des maisons.
PĂȘchons des poissons.
Chantons des chansons !
Ah Terre ! Terre ! Oui, c'est toi
Terre ! Terre ! Qui donn' la joie.
Terre'. Terre ! Viens Ă moi.
Oui ! Terre, je suis Ă toi.
Tout comm' Colomb sur son bateau,
Nous voguions à la dérive.
L'eau Ă©tait sal' (ah quell' sale eau !)
Ah, quel méli-mélo
Et puis, un jour, tout devint beau.
Tout devint clair sur la rive
Et l'on riait et l'on pleurait
Et le monde chantait : "Ohé :
Terre ! Terre ! Oui, c'est toi.
Terre ! Terre ! Je te vois.
Terre ! Terre ! Viens Ă moi.
Oui, terre, je suis Ă toi.
Terre ! Terre ! Oui c'est toi.
Terre ! Terre ! Qui donn' la joie.
Terre ! Terre ! Viens Ă moi.
Oui, terre, je suis Ă toi.
Quel jardin merveilleux
Brille sous nos veux.
Ah, les bell's tomates !
Le ciel est parfumé.
Quand on aura s'mé,
On pourra s'aimer.
Ah, Terre ! Terre ! Dis'nt les bois.
Terre ! Terre ! Vive la joie.
Viv' la Terre ont dit les blondes.
Viv' la Terre a dit le monde.
Viv' la Terre ont dit les brunes.
Viv' la Terre a dit la lune.
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