Both Sides Now (Des deux côtés maintenant)
Cette chanson est issue de l'EP "Curiosity" de Carly Rae Jepsen. Un EP est un enregistrement trop long pour être qualifié de single mais trop court pour être qualifié d'album. Il ne s'agit pas d'une chanson originale, étant donné que c'est une reprise de l'artiste canadienne Joni Mitchell sortie en 1979. Pour connaître la traduction intégrale, je vous renvoie donc sur celle de sneaky13 : Both Sides Now.
Elle raconte comment les nuages l'ont trompée et ce qui lui a fait comprendre qu'il fallait se méfier des apparences plutôt deux fois qu'une. Pourtant, les mises en garde et la méfiance ne sont peut-être pas toujours suffisantes pour se protéger de la vie.
Dans la première strophe, elle nous explique ce qu'elle voyait lorsqu'elle regardait les nuages, sans se méfier une seule seconde de ce qu'ils pouvaient dissimuler. Perdue dans ses rêves, la tête dans les nuages (joke), elle ne voyait que le bon côté de ces derniers ("I’ve looked at clouds that way"/"C'est comme ça que je voyais les nuages").
Mais rapidement, dans la seconde strophe, elle comprend que les nuages ne sont pas uniquement quelque chose de lumineux et que dans certains cas, ils peuvent aussi servir à voiler le ciel et à l'assombrir (on parle notamment de quelque chose de nuageux lorsqu'il est incertain ou flou) : "But clouds got in my way"/"Mais ces nuages m'ont barré la route".
En faisait une brève pause et une sorte de bilan sur sa vie, elle se rend donc compte que les nuages peuvent parfois être bien trompeurs et que malgré leur apparente beauté, ils constituent la plupart du temps une entrave au bonheur. Désormais, elle préfère y regarder à deux fois pour ne plus commettre les erreurs du passé ("I’ve looked at clouds from both sides now"/"Maintenant, je regarde les nuages des deux côtés").
Toutefois, malgré toute sa bonne volonté, elle ne parvient plus à retrouver son innocence et à rester un petit peu naïve ("It’s clouds illusions I recall"/"C'est seulement de leurs illusions dont je me souviens")
Dans les deux strophes qui suivent, elle nous parle plus précisément du mal qui la touche personnellement, à savoir l'amour. Tout comme elle regadait les nuages, elle s'est faite avoir à plusieurs reprises par l'amour. En effet, pour elle, l'amour c'était comme dans les contes de fées (prince charmant, barbes à papa et fêtes forraines) : "When every fairy tale comes true"/Quand tous les contes de fées se réalisent".
Mais à nouveau, elle est tombée de haut et a eu le malheur de constater qu'une fois en couple, c'est la routine qui s'est intallée. Parfois laissée seule pendant que son copain partait s'amuser avec des amis, elle commence à comprendre la supercherie qu'est l'amour (petite parenthèse : c'est un point de vue :p) et remarque peu à peu qu'elle a une fois de plus fait confiance trop rapidement ("But now it’s just another show"/"Mais maintenant, c'est un tout autre spectacle").
En faisait une brève pause et une sorte de bilan sur sa vie, elle se rend donc compte que l'amour peut parfois être bien trompeur et que malgré son apparente beauté, il constitue la plupart du temps une entrave au bonheur.
En réalité, elle avait déjà tiré cette conslusion à la fin des deux premières strophes mais ceci ne l'a pas empêchée de commettre une nouvelle fois la même erreur. Les nuages étaient en fait un signe, une prémonition de ce que pourra être l'avenir.
Mais si cette mascarade ne s'arrêtait pas uniquement aux nuages et à l'amour ? Et si on était jamais assez méfiant ? Que se passerait-il si toute notre vie devait être remise en question ? Je trouve les deux dernières strophes particulièrement touchantes, car elles nous montrent qu'au final, même les personnes qui sont le plus proche de nous peuvent un jour s'éloigner et se retourner contre nous. Les mêmes illusions l'ont bercées toute sa vie et ainsi, les même décéptions. Elle dit :
But now old friends are acting strange
They shake their heads
They say I’ve changed
Well somethings lost and somethings gained in living every day
Mais mainteant, même mes vieux amis agissent bizarrement
Ils secouent la tête
Ils disent que j'ai changé
Tous les jours on perd et on gagne quelque chose
Pour autant, doit-on toujours accorder sa confiance ? Comment être sûr que les personnes que l'on aime nous aiment aussi en retour ? Ces doutes, personne ne pourra jamais les élucider et même si la dernière strophe nous apporte un semblant de réponse ("I've looked at life from win and lose"/"J'ai pesé le pour et le contre de cette vie"), on remarque au final que les nuages voilent et voileront toujours son ciel ("I really don't know life at all"/"Je ne connais vraiment pas cette vie").
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