James Solomon Vincent McDonald Burke, connu sous le nom de Solomon Burke (né le 21 mars 1940 à Philadelphie, Pennsylvanie et mort le 10 octobre 2010 à Haarlemmermeer, Pays-Bas) est un chanteur de gospel, de rhythm and blues, de soul et de country américain. Surnommé King Solomon, The King of Rock ‘n’ Soul, Bishop of Soul et le Muhammad Ali of Soul, il est, avec Sam Cooke ou Ray Charles, un des pionniers de la musique soul. Sa chanson la plus célèbre est Everybody Needs Somebody to Love.
La carrière musicale Solomon Burke commence à ses 14 ans, en 1954, après avoir été repéré par un DJ de Philadelphie qui l'amène dans un studio d'enregistrement à New York où il enregistre son premier succès, Christmas Presents from Heaven en 19555. Puis, Salomon Burke enregistre des disques de gospel pour Apollo Records entre 1955 et 1958. En 1964, un DJ le baptise « King of Rock n' Soul ».
2002 marque son retour avec l'enregistrement de Don't Give Up on Me, entouré de Van Morrison, Bob Dylan Brian Wilson, Elvis Costello ou encore Tom Waits qui lui écrivent divers titres. Bien qu'il ne fréquente plus les hit-parades depuis longtemps, il continue sa carrière, oscillant entre gospel, soul et country, comme dans son dernier album Nashville.
Solomon Burke a été le premier à utiliser le mot soul pour la musique qu'il représentait. Gaillard à la voix puissante, bagues aux doigts et sceptre à la main, grand amateur de bourbon. Partagé entre sa carrière musicale et sa carrière ecclésiastique, il est aussi chef d'entreprises de pompes funèbres et de location de limousines.
Ses chansons ont fait l'objet de nombreuses reprises par les groupes The Moody Blues, Blues Brothers, Wilson Pickett, Southside Johnny, Betty Harris, etc. Les Rolling Stones en ont enregistré pas moins de quatre (Everybody Needs Somebody, Cry to Me, You Can Make It If You Try et If You Need Me).
Souffrant d'arthrite et d'obésité morbide, il chantait souvent assis lors de ses concerts. Il donne son dernier concert le 6 septembre 2010 dans le cadre du festival Bumbershoot à Seattle.
Can't nobody love you |
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment