Je rĂȘve son visage, je dĂ©cline son corps
Et puis je l'imagine habitant mon décor
J'aurais tant Ă lui dire si j'avais su parler
Comment lui faire lire au fond de mes pensées ?
Mais comment font ces autres à qui tout réussi ?
Qu'on me dise mes fautes, mes chimĂšres aussi
Moi j'offrirais mon Ăąme, mon cĆur et tout mon temps
Mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on changeait les choses un peu,
Rien qu'en aimant donner
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Je ferais de ce monde un rĂȘve, une Ă©ternitĂ©
J'ai du sang dans mes songes, un pétale séché
Quand des larmes me rongent que d'autres ont versées
La vie n'est pas Ă©tanche, mon Ăźle est sous le vent
Les portes laissent entrer les cris mĂȘme en fermant
Dans un jardin d'enfant, sur un balcon des fleurs
Ma vie paisible oĂč j'entends battre tous les coeurs
Quand les nuages foncent, présages des malheurs
Quelles armes répondent aux pays de nos peurs ?
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on changeait les choses un peu,
Rien qu'en aimant donner
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Je ferais de ce monde un rĂȘve, une Ă©ternitĂ©
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on pouvait changer les choses
Et tout recommencer
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Nous ferions de ce rĂȘve un monde
S'il suffisait d'aimer
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Auteur Jean-Jacques Goldman
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