Voilà je vais rester seul et sans délice,
Un bouquin par ci, du réglisse,
Des chansons vinaigres et grimaces.
Voilà, qui sonne en automne,
Un bonhomme,
Une voix de fille au téléphone
Et je mourrai du temps qui passe,
Tout doux, tout doux
Tout doux, tout doux
C'est un grand bateau à vapeur
Qui t'emporte vers des tiédeurs
Que je n'ai pas.
Je t'entends courir vers l'Équateur.
Ta voix passe dans mes haut-parleurs.
Je pense à toi, voilà
Voilà, comme sur une photo de nous deux,
Je mets de l'hectachrome au fond de mes yeux
Ça me fait des images pour toujours.
Voilà, comme un voyeur au cinéma,
Je regarde ta bouche, tes seins, tes bras
Et puis je me dis que j'ai plus d'amour,
Tout doux, tout doux
Tout doux, tout doux
C'est un grand bateau à vapeur
Qui t'emporte vers des tiédeurs
Que je n'ai pas.
Je t'entends courir vers l'Équateur.
Ta voix passe dans mes haut-parleurs.
Je pense à toi, voilà
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