CâĂ©tait un soir comme tous les soirs.
Sur le journal, y avait des mots.
Y avait les Stones Ă la radio qui pleuraient.
CâĂ©tait un soir orange et vert.
Y a des fumĂ©es au fond de lâair Ă Paris.
CâĂ©tait un soir de temps qui passe,
Avec ses mégots, ses palaces
Et ces visages fatigués, fatigués
Jâavais des soirs de poĂ©sie tout lĂ bas, quand jâĂ©tais petit,
Avec des rires de confiture coulant sur des pages dâĂ©criture.
Jâavais des soirs de tragĂ©die, de larmes et de piqĂ»res dâorties,
De vrais chagrins au fond des nuits de mes nuits.
Mais câest un soir comme tous les soirs.
Au bout dâmon lit passent des autos.
Au bout dâma vie, coulent des bateaux, mes bateaux.
Mais câest un soir orange et vert,
Sous le soleil des réverbÚres de Paris.
CâĂ©tait un soir comme tous les soirs.
Sur le journal, y avait des mots.
Y avait les Stones Ă la radio qui pleuraient.
CâĂ©tait un soir orange et vert.
Y a des fumĂ©es au fond de lâair Ă Paris.
CâĂ©tait un soir comme tous les soirs.
Sur le journal, y avait des mots.
Y avait les Stones Ă la radio qui pleuraient, qui pleuraient
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment