OĂč Ian fait connaissement dâune secunte frocine bretonne...
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Nozvezh kentañ ma eured me âm oa komadaman
La premiĂšre nuit de mes noces, j'ai eu commandement
Evit servijañ ar Roue ret eo bezhañ kontan.
D'aller servir le Roi comme nous sommes obligés.
Evit servijañ ar Roue ret eo obeisso,
Pour aller servir le Roi, il faut obéir,
Met ma dousig Fransisa âchom dâar gĂȘr o ouelo.
Mais ma douce Fransoisig reste Ă la maison pleurer.
âTevet, tevet Fransoizig, tevet na ouelit ket,
"Taisez-vous Fransoisig, taisez-vous, ne pleurez pas,
A-benn un daou pe un tri bloaz me âdeuĂŻ câhoazh dâho kwelet !â
Dans deux ou trois ans, je reviendrai vous voir !"
Paseet an daou an tri bloaz ar berved âzo ivez,
Passées les deux et trois années, la quatriÚme aussi,
Nag ar vartolod yaouank ne zeu tamm da vale.
Aucun jeune marin ne revient.
Ar placâhig a oa yaouank hag a gave hir he amzer,
La jeune fille Ă©tait jeune et trouvait le temps long
âDoa lakaet e-barzh e soñj da zimeziñ âdarre.
Et s'Ă©tait mise en tĂȘte de se remarier.
Na pa oa tud an eured diouzh an taol o koanio,
Quand les gens de la noce mangeaient au banquet
Nâem gavas ur martolod âban ti a câhoulâ lojo :
Un marin demanda Ă loger dans la maison :
âBonjour dâocâh matez vihan, na câhwi lojefe ?
"Bonjour Ă vous jeune fille, me logerez-vous ?
Me âzo martolod yaouank âtistreiñ eus an arme â.
Je suis un jeune marin qui revient de l'armée."
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