Quand la bergère s'en va-t-aux champs,
En toujours filant,
Sa quenouille est à son côté,
Son fuseau d'argent.
Son bel amant va la suivant
En toujours disant:
-La belle, ne marchez pas si fort, tardez un moment.
- Oh, nenni non, je n' tard'rai point
J'ai vu l'autre jour de joyeux amours
Là qui était dans le jardin,
Le cœur bien mourant.
- N'avait-il pas le sabre en main,
L'anneau d'or au doigt?
La belle, ce sont mes anneaux!
Belle, rendez-les-moi!
- Tiens, galant, voilà tes anneaux
Mets-les à ton doigt.
Je m'en fiche pas mal de tes anneaux,
Encore mieux de toi.
- Ah si, la belle, j'ai mal parlé ,
Là je m'en repens, et je me jette à vos pieds
Le cœur repentant.
- Galant, galant, il n'est plus temps
De t'en repentir.
Toi, tu m'as donné ton congé
Et moi, je l'ai pris.
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment