J'avais 5 à peine
Et je savais déjà
L'aiguille dans la veine
Et les bleus sur les bras
J'avais 5 ans à peine
Mais les yeux grands ouverts
Sur ce qu'était la vie
Et les larmes d'une mère
Ici nous savons la valeur de l'amour
Ici on se prive pour sa famille et on pris tous les jours
Alors oui c'est vrai
Enfant j'ai vu le blues couler sur les joues d'une femme
Oui c'est vrai
Mais aussi tant de je t'aime en pansement de lame
En pansement de lame
L'enfant de la rue est devenu grand
Mais il garde dans son sac ces poèmes d'antan
L'enfant de la rue est devenu grand
Mais il garde dans son sac ces poèmes d'antan
17 ans à peine
Quelques morts sur les bras
Des sourires à l'appel
Pour faire genre que ça va
17 ans à peine
Et déjà dans l'urgence
De vivre à bout de rêves
Même vidé d'innocence
Là bas j'ai appris à ne jamais renoncer
Tomber, retomber
Mais toujours se relever
Alors oui c'est vrai
Enfant j'ai vu le blues couler sur les joues d'une femme
Oui c'est vrai
Mais aussi tant de je t'aime en pansement de lame
En pansement de lame
L'enfant de la rue est devenu grand
Mais il garde dans son sac ces poèmes d'antan
L'enfant de la rue est devenu grand
Mais il garde dans son sac ces poèmes d'antan
A l'approche de la trentaine
Je me dis que c'était le destin
Qu'il fallait que j'apprenne, que je me rétame sur le chemin
Et si tout s’arrêter demain que resterai t-il ?
Si se n'était des centaines de je t’aime et ma vie sur un fil
Et ma vie sur un fil
Et ma vie sur un fil
L'enfant de la rue est devenu grand
Mais il garde dans son sac ces poèmes d'antan
L'enfant de la rue est devenu grand
Mais il garde dans son sac ces poèmes d'antan
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment