La cuisine est si calme
En ce matin d’avril
Qu’un reste de grésil
Rend plus dominical.
Le printemps, accoudé
Aux vitres, rit de voir
Son reflet dans l’armoire
Soigneusement cirée.
Les chaises se sont tues.
La table se rendort
Sous le poids des laitues
Encor lourdes d’aurore
Et à peine entend-on,
Horloge familière,
L’humble cœur de ma mère
Qui bat dans la maison.
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