On le confesse
On a pour l’eau de feu
Une faiblesse
Un penchant pernicieux
Pour quelques gouttes, une gorgée
On serait prêt à sacrifier
Ce qu’on a de plus cher
Ce qu’on a de plus beau
Mais comment font
Ces bougres de colons
Pour absorber
Des litres de Bourbon
Sans devenir à moitié fou
Comment peuvent-ils tenir le coup
Quel est donc leur secret
De quel bois sont-ils faits
Il faut à peine quelques instants
Pour en constater les effets
Les mots s’emmêlent… incohérents
Mais qu’il est doux de divaguer
Mais qu’il est doux de divaguer
Et puis bientôt subitement
V’là qu’on commence à tituber
On devient brutal et méchant
Sans pouvoir plus rien contrôler
Nous voilà ronds comme des queues d’pelles
Avec un sacré coup dans l’aile
L’alcool sur nous fait des ravages
Il nous transforme en vrais sauvages
En vrais sauvages
On le confesse
On a pour l’eau de feu
Une faiblesse
Un penchant pernicieux
Ça nous met dans un triste état
On roule par terre, vomit partout
On sait qu’on n’le supporte pas
Mais c’est comme ça que voulez-vous
Il paraît qu’on est hystériques
Qu’on dit des monstruosités
Que nous n’avons plus de limites
Qu’on commet des atrocités
Nous voilà ronds comme des queues d’pelles
Avec un sacré coup dans l’aile
L’alcool sur nous fait des ravages
Il nous transforme en vrais sauvages
On le confesse
On a pour l’eau de feu
Une faiblesse
Un penchant pernicieux
Pour quelques gouttes, une gorgée
On serait prêt à sacrifier
Ce qu’on a de plus cher
Ce qu’on a de plus beau
Mais comment font
Ces bougres de colons
Pour absorber
Des litres de Bourbon
Sans devenir à moitié fou
Comment peuvent-ils tenir le coup
Quel est donc leur secret
De quel bois sont-ils faits