J’te vois silencieuse dans l’ombre enfant jouet rêveuse
Ici ou là posé comme un trophée morose, et c’est toi qui ose
J’ferme les yeux la nuit tout seul j’entends vos râles et puis les feuilles
Qui tombent sur vos corps endormis noués dans l’alcool, et moi j’crie au vol
Parfois tu montes sur son poignet tu sens ses bagues griffer ta peau
Ta langue s’avance comme un avion qui décolle, l’odeur qui t’affole
On a pas à choisir tu m’as quitté dans un soupir
T’as tiré 3 fois dans la nuit, j’suis tombé au sol, et toi tu rigoles
MAIS OÙ SONT DONC PASSÉS, NOS RÊVES NOS PAS CADENCÉS ?
ILS ONT TOUS PRIT LA FUITE DEVANT JUDITH
QUAND TOUT S’EST DÉCOMPOSÉ, DEPUIS LONGTEMPS LES FLEURS ONT FANÉES DANS UNE OMBRE TRISTE
LA VIE, L’AMOUR J’ÉVITE, J’VAIS VOIR JUDITH
Quand Judith te dit « je t’aime », tu sens briller tous les diadèmes
Le temps qui passe n’existe plus, t’es clouée au sol, et moi j’crie au viol
Mes sentiments du Cétacé, de gentleman old-school assez
Passé le temps des taches de sang sur les draps froissés – et nos fleurs ? coupées !
Endormie, indifférente, aux bruits du cœur amie absente,
Ce cœur qu’aima cette fille fragile qui t’attendait là, juste en face de moi
J’ai pas connu l’amour j’ai vu des corps au bord du vide
J’ai chanté les cristaux liquides, soudain j’y ai cru, mais j’t’avais perdu