Un jour, il faudra bien quitter la route
Lorsque l’on aura éteint le noyau sous la croûte
Un jour, il faudra bien s’asseoir un peu
Prendre le temps de laisser monter les larmes aux yeux
Au diable les bagages. Ils sont aussi lourds que moi vieux
Un jour, il faudra bien quitter la route, laisser la voix,
Que d’autres y goûtent.
Un jour, il faudra faire l’état des lieux
Se faire entendre dire qu’on aurait pu faire mieux
A trop vouloir vérifier l’état des pneus
Le coup part d’un silencieux
Au diable les hommages. Qu’ils soient aussi courts qu’ennuyeux
Un jour, il faudra bien quitter la route, laisser la voix,
Que d’autres y goûtent.