26. 06. 1974 France, Paris Un petit enfant, unique fils refoulé par une mère incertaine
Seul sur ce port où, une vie fantastique l'attend
Lui, cet homme en devenir, comme son père
Combattant éternel aux prises avec le chagrin et le regret sombrant dans les abîmes de sa colère,
Les femmes, le passé désormais
Concubin déchu, à l'amour il renonça
S'emprisonnant sous le regard de son petit, gardien de ses maux, à qui il manquait le double des clefs
Silvère pousse...
Dans un monde sucré, arc-en-ciel, entouré d'amis et de sons imaginaires, fermant ainsi les yeux face à la réalité
Au goût tant amer
Alors il chante, il singe, il danse mais aussitôt pense à l'échec, dont il est le synonyme
Il veut plaire, pour se plaire, mais il s'aime si peu, qu'il tombe dans le mensonge dont il est le synonyme
Silvère grandit, découvre l'amour et le fuit, comme "elle" le fit auparavant
Silvère se cache, pleure de rage, crie en silence, veut mourir et de nouveau essaye
Silvère tomba sans cesse, sans cesse
Qu'à trop se faire mal, il fit du mal... C'est dur, le manque est présent comme compagnon de fortune mais
La musique est là
Qui de ses douces notes, telles de maternelles caresses viennent à apaiser son cœur en peine
Alors il chante, il danse, panse ses plaies et songe à la réussite
Il souhaite en devenir le synonyme
Silvère regarde au loin, la mère est calme, elle l'aime, il l'aime
En paix, il part avec son père au bras vers de nouveaux horizons en quête du bonheur infini
Sur de belles notes de musique...
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