Quand je suis v’nu au monde
Ma mère m’a tout donné
Une panse bien ronde
Des pieds, des grands pieds pour marcher, pour danser
Mais la plus belle chose
Qu’elle ait pu m’donner dans le fond
C’est à peine si j’ose
Le dire, c’est mon
Papayou, papayou
Papayou, papayou lé lé
C’est le plus beau des
Papayou lélé
Qu’on ait vu depuis des années
Papayou, papayou
Papayou, papayou lé lé
Ma mère me disait
Faut pas le montrer
Ca f’rait des jaloux dans l’quartier
Ca f’rait plein de jaloux
Qui n’en ont pas du tout
Ca f’rait plein d’envieux
Qui n’en ont pas chez eux
Ca f’rait plein de méchants
Qu’en ont pas de si grand
Il faut pas le montrer du tout
Un jour l’institutrice
Me dit mais que t’as grandi
Je réponds sans malice
Mais mon papayou y grandit lui aussi
Elle me dit je suppose
Que c’est une plaisanterie
Mais en voyant la chose
Elle pousse un cri
Papayou, papayou
Papayou, papayou lé lé
C’est le plus beau des
Papayou lélé
Que j’ai vu depuis des années
Papayou, papayou
Papayou, papayou lé lé
Garde le pour moi
Ne le montre pas
Ca f’rait des jaloux dans l’quartier
Ca f’rait plein de jaloux
Qui n’en ont pas du tout
Ca f’rait plein d’envieux
Qui n’en ont pas chez eux
Ca f’rait plein de méchants
Qu’en ont pas de si grand
Ca f’rait plein de badauds
Qu’ont rien vu d’aussi beau
Mais qui diraient partout
C’est un drôle de joujou
Il faut pas le montrer du tout
Un jour à colin-maillard
Une fille aux yeux bandés
Le découvrant par hasard
Me dit : qu’est-ce que c’est ? (ter)
Et depuis au village
Toutes les filles de la région
Me demandent en mariage
Pour avoir mon
Papayou, papayou
Papayou, papayou lé lé
C’est le plus beau des
Papayou lélé
Qu’on ait vu depuis des années
Papayou, papayou
Papayou, papayou lé lé
Ma mère me disait
Faut pas le montrer
Ca f’rait des jaloux dans l’quartier…