Moi qui rêve…
Moi qui rêve de vols insensés au fond des nuages
Et de routes éperdues dans un monde sans bagages
Si je pouvais partir fuir sans faillir sans courir
Jusqu’à l’infinie frontière où je ne peux pas mourir…
Emmenez-moi
Au seuil du soleil
Ou jetez-moi
Dans le noir du sommeil
Moi qui rêve d’aléas et de mots sur la plage oubliés
Et de bals masqués par des ombres aux pieds mouillés
Si j’enlace une île je peux danser l’un et l’autre
Une valse sauvage en solo impunément vôtre
Emmenez-moi
Au cri d’une chanson
Ou noyez-moi
Au bleu du lagon
Moi qui rêve de bars à matelots perdus dans les ports
Et de filles très lascives suspendues à leurs fumées d’or
Si j’écoute le vent tournant au levant de l’ivresse
Sur l’aile d’un poisson volant de jouir je me blesse
Emmenez-moi
Au secret des abeilles
Ou laissez-moi
Aux garçons c’est pareil
Emmenez-moi
Aux ultimes merveilles
Ou tuez-moi
D’un dernier coup de soleil
Emmenez-moi
Aux ultimes merveilles
Ou tuez-moi
D’un dernier coup de soleil