Quand le soleil comme une bulle
Qu’un enfant crève s’est éteint
Et qu’on redevient noctambule
On se sent bien
Quand les lumières qui s’allument
Ne brillent plus que tamisées
On sent nos chagrins et nos rhumes
S’amenuiser
Crois pas que ce soit le revers
De ce décor où l’on s’ennuie
Et qu’on ravale de travers
Non c’est la vie
Alors les faibles ont des forces
Alors les laids deviennent beaux
Le monde est bien dans son écorce
Dans sa peau
De minuit à midi
Du whisky au Vichy
De minuit à midi
Du whisky au Vichy
Qu’on sorte seul ou bien en bande
On n’est que l’amant de la nuit
Et comme c’est elle qui commande
On obéit
Elle nous invite à l’arroser
Mais comme elle boit pas très souvent
On a vite fait de se payer
Un foie géant
Si on la trompe elle s’en fait pas
La nuit sait bien que toute la vie
C’est avec elle qu’on finira
Toujours la nuit
Alors quand on la fait attendre
Pour un jour de juin ordinaire
Elle nous murmure d’un air tendre
Attends l’hiver
De minuit à midi
Du whisky au Vichy
De minuit à midi
Du whisky au Vichy
La nuit c’est la folie du sage
C’est la magie du maladroit
La porte ouverte de la cage
Où tu as froid
Ca rime avec ennui parfois
Comme amour rime avec toujours
Autant te dire que ça se voit pas tous les jours
C’est comme une vierge qui n’a jamais
Vraiment su se garder
Et qui retrouve toujours sa virginité
La nuit c’est vrai qu’on fait la vie
Jusqu’au moment où l’on s’endort
Jusqu’au moment où pour la nuit
On fait le mort
De minuit à midi
Du whisky au Vichy
De minuit à midi
Du whisky au Vichy