ATTILA EST LA
Si nos ancêtres les gaulois avaient parfois la frousse
Ce n’était pas du tout qu’le ciel leur tombe dessus en douce
Non, ces braves gens avaient la trouille
Quand on leur annonçait « vingt-deux les gars, voilà les Huns ! »
Alors ils s’écriaient :
Attila est là Attila est là à à
Des Huns comme lui y’en a pas deux, c’est le fléau de Dieu
Attila est là, Attila est là là là
Sous lui l’herbe ne repousse pas
C’est la terreur des Gaulois
Cet asiatique aux yeux bridés avait les cheveux long
Il avait p’tet’ les idées courtes là n’est pas la question
On dit qu’pour se donner du nerf, lui et tous ses barbarés
Bouffaient matin, midi et soir, d’énormes steaks tartares
Attila est là, Attila est là à à
Des Huns comme lui y’en a pas deux, c’est le fléau de Dieu
Attila est là, Attila est là là là
Sous lui l’herbe ne repousse pas
C’est la terreur des Gaulois
En amour, c’était pas le gars à faire de jolies phrases
Mais il savait d’un seul regard allumer les Gauloises
Et Astérix était furax, car après son départ
Des p’tits Gaulois aux yeux bridés chantaient neufs mois plus tard
Attila est là, Attila est là à à
Des Huns comme lui y’en a pas deux, c’est le fléau de Dieu
Attila est là, Attila est là là là
Sous lui l’herbe ne repousse pas
C’est la terreur des Gaulois
Quand il fonçait sur son cheval avec ses cavaliers
Léon Zitrone en le voyant eut été sidéré
C’est à cette époque là qu’on a inventé le tiercé
Et les Gaulois gagnants criaient leur joie à l’arrivée
Attila est là, Attila est là à à
Des Huns comme lui y’en a pas deux, c’est le fléau de Dieu
Attila est là, Attila est là là là
Sous lui l’herbe ne repousse pas
C’est un crac vive Attila