ON NE GUERIT PAS DE SON ENFANCE
On ne guérit pas de son enfance
Et malgré le temps, le temps qui court
Et malgré le temps, le temps qui passe
Malgré le voyage au long cours
On ne guérit pas de son enfance
On garde enfouis sous les cheveux blancs
Le paradis perdu des vacances
Et la paix des soirées d’antan
C’était hier le temps des galopades
Sous les ponts le temps, le temps, le temps coulait tout doucement
Je m’endormais confiant dans des beaux châteaux de sable
Plus forts que l’océan
Mon Dieu que c’est donc court l’existence
Et toujours le temps, le temps, le temps qui file entre les doigts
C’était encore hier et j’étais plein d’insouciance
On ne guérit pas de son enfance
Et malgré le temps, le temps qui court
Et malgré le temps, le temps qui passe
Malgré le voyage au long cours
On ne guérit pas de son enfance
Voilà le temps des pas effacés
Et le temps où l’on parle au passé
Mon Dieu que c’est court l’existence
Et toujours le temps, le temps, le temps qui file entre les doigts
C’était encore hier et j’étais plein d’insouciance
D’illusions et de joies
C’était encore hier et j’étais plein d’innocence
Ce gamin, c’était moi