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Paroles officielles de la chanson «Nuits Fauves» : Fauve

Chanson originale : Nuits Fauves
Compositeurs : Fauve
Auteurs : Fauve
Chanteurs : Fauve
Éditeurs : Sony Atv Music Publishing Allegro France
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Nuits Fauves"

Regardes pas les affiches Fais pas gaffe aux signaux
Mets bien tes mains sur tes oreilles quand t’entends rire les narvalos sauvagement Ceux qui portent leur membre à bout de bras
Qui te disent qu’un cul ça s’attrape ou ça n’est pas De quoi t’as peur ? Alors dis-leur que ton machin est contrarié Que parfois quand une fille te parle tu sens tes billes se rétracter Depuis que cartonne au box-office la grande idée selon laquelle la compassion c’est dépassé Dis-leur que tu te sens seul et que tu sais plus quoi faire pour trouver un peu de chaleur humaine Aller au bois pour que quelqu’un accepte enfin de toucher ton zob ? Tripoter de la lycéenne
?
Porter des robes ? Te trémousser en talons hauts comme un gogo puis arpenter les ruelles sombres en secouant ta clochette ? C’est un peu à cause de tout ça si tous les soirs c’est la même histoire
Métro apéro lexo clopes et films pornos à l’ancienne Sur lesquels tu t’entraînes rageusement
Même si ça fait longtemps que ça t’amuse plus vraiment Mais il faut pas que tu désespères Perds pas espoir
Promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire Ce sera plus des mensonges Quelque chose de grand Qui sauve la Vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard
Imagine-toi t’es là en train de te reprendre un verre au bar
Quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part Imagine-toi t’es là ça te tombe dessus sans crier gare Un truc bandant un truc dément qui redonne la foi
Un truc comme ça « Bonsoir Quelle chance de se croiser ici Bonsoir je voudrais partager tes nuits »

Tu connaîtras les nuits fauves je te le promets
Elle sera tigre en embuscade quand tu viens te glisser sous ses draps Tandis que toi tu feras scintiller tes canines lorsqu’elle enlève le bas Elle t’offrira des feulements dans sa voix lorsqu’elle reprend son souffle
Qui s’échappent dans la cour pour aller faire gauler la Lune Des coups de bélier invoqués comme un miracle Qui veulent dire « Si tu t’arrêtes je meurs » Toutes ces choses qui te la feront raidir rien qu’à te souvenir pour le million d’années à venir Malheureusement tout ce qu’on t’offre pour l’instant c’est des chattes épilées et des seins en plastique en vidéo C’est terrifiant Tout le monde veut la même chose Même les travelos rêvent du prince charmant Et pourtant on passe notre temps à se mettre des coups de cutter dans les paumes À trop mentir À force de dire « Par pitié range la guimauve écarte les jambes je t’en supplie me parles pas Laisse-moi seulement kiffer mon va-et-vient de taulard et m’endormir direct moins de trois minutes plus tard »

À force de faire tout ça on croyait quoi ?
On se meurtrit on fait l’amour comme on s’essuie Quel gaspillage Mais il faut pas que tu désespères Perds pas espoir
Promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire Ce sera plus des mensonges Quelque chose de grand Qui sauve la vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard
Imagine-toi t’es là en train de te reprendre un verre au bar
Quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part Imagine-toi t’es là ça te tombe dessus sans crier gare Un truc bandant un truc dément qui redonne la foi
Offre-moi dès ce soir Ta peau brune et tes lèvres mauves Tes seins tes reins tes cheveux noirs Et qu’on se noie dans les nuits fauves En échange de tout ça je t’offre ce dont je dispose Mon corps mon âme prends tout tout de suite Et qu’on se noie dans les nuits fauves Et tant pis si on nous prend pour des demeurés Bien sûr qu’on sait qu’ici c’est pas Hollywood
Sauf qu’aux dernières nouvelles le fantasme c’est encore gratuit

C’est pour ça qu’on se réfugie dans nos pensées Qu’on ferme les yeux très fort jusqu’à voir des couleurs
en attendant que ça passe Il y a que comme ça qu’on peut rêver de caresses au réveil Et de regards qui veulent dire « T’inquiètes plus » De coups de poings dans le cœur De quarantièmes qui rugissent dans nos poumons à faire sauter les côtes
Et de torrents dans nos veines
D’une épaule pour pleurer sans honte
Et d’une oreille pour tout dire tout dire toujours quoiqu’il arrive De serments argentés prononcés face au rayon vert « Est-ce que tu veux m’épouser ? Vivre et mourir à mes côtés ? »

On rêve de réapprendre à respirer Que la médiocrité qui nous accable aille se faire enfler au Pakistan On attend désespérément celui ou celle
qui apaisera d’un doigt nos muscles noués et nos encéphales en sous-régime on attend désespérément celui ou celle qui fera battre notre cœur
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