Pour que tu te respectes,
Homme des villes,
Macaque habile,
Faut-il que tu te délectes dans ce corps « select »,
Ce corps fébrile,
Marionnette sans fil et sans affect,
Pour te trouver un guide,
Homme mouton,
Homme que l’on tond,
Faut-il que tu t’exhibes dans ce corps vide,
Ce corps sans fond,
Où tout s’engouffre jusqu’à ce que tu étouffes,
JE NE SUIS PAS UN ANIMAL,
JUSTE UN ÊTRE QUI A MAL …
JE NE SUIS PAS UN ANIMAL,
JUSTE UN ÊTRE QUI A MAL …
Pour te convaincre toi-même
D’être un homme bien,
Animal divin,
Faut-il que tu sèmes tes horreurs d’humain,
Comme une gangrène,
Pour venir en sauveur qui crie « amen »,
Et quand l’ennuie te grise,
Homme fainéant,
Esclave du temps,
Faut-il que tu détruises ce que les dieux construisent,
Pour te croire puissant,
Contempler d’en haut ton enfer qui s’étend,
JE NE SUIS PAS UN ANIMAL,
JUSTE UN ÊTRE QUI A MAL …
JE NE SUIS PAS UN ANIMAL,
JUSTE UN ÊTRE QUI A MAL …
Pour que tu te respectes,
Homme des villes,
Macaque habile,
Faut-il que tu te délectes dans ce corps « select »,
Ce corps fébrile,
Marionnette sans fil et sans affect,
Pour te trouver un guide,
Homme mouton,
Homme que l’on tond,
Faut-il que tu t’exhibes dans ce corps vide,
Ce corps sans fond,
Où tout s’engouffre jusqu’à ce que tu étouffes,
JE NE SUIS PAS UN ANIMAL,
JUSTE UN ÊTRE QUI A MAL …
JE NE SUIS PAS UN ANIMAL,
JUSTE UN ÊTRE QUI A MAL …
JE NE SUIS PAS UN ANIMAL,
JUSTE UN ÊTRE QUI A MAL …
JE NE SUIS PAS UN ANIMAL,
JUSTE UN ÊTRE QUI A MAL …