Toujours debout
Entre ceux qui m’ont fait bien miroiter,
Ceux qui auraient tant souri de me voir tomber.
Je vous envoie ces quelques mots en guise de salutations,
Permettez-moi, que j’y glisse alors, quelques émotions.
Toujours debout, malgré l’adversité de ceux qui ont cru
Qu’ils pourraient m’allonger,
Qui rêvaient de me voir abandonner.
Rien à cirer du qu’en-dira-t-on,
De votre pognon, et même s’il coule à foison.
Rien à cirer que tu connaisses tout le monde ici,
Du montant de tes nuits sur Paris,
Ou encore, qui couche avec qui.
J’ai bien compris que dans ce milieu artistique,
Si tu veux t’en sortir, faut trouver l’as de pique.
D’ailleurs, les deux tiers qui tournent autour de toi,
Se prennent bien souvent pour des rois.
Souvent derrière, les actes ne sont pas là.
Je préfère compter sur les deux de cœur,
Qui eux sont prêts à tout pour mouiller leur maillot avec leur sueur.
De mon côté, je reste debout, le regard clair.
Je le dis franchement, je ne suis pas éphémère.
Je suis bien loin de ton ambition,
Où tu te vois comme un patron,
Qui trinquerait son champagne dans son salon.
Rien à cirer de cette compétition,
Qui est symptôme de course au pognon.
Certes, ce business artistique m’a donné la dalle,
Mais hors de question que je me prostitue pour dix balles.
Si tu penses ça de moi, y a erreur sur la personne,
Je te jure, là, y a maldonne.
Je fais les trucs de mon côté,
Avec une identité qui n’est pas usurpée,
Tout sort bien de mon stylo et de mon papier.
Mes mots ne sont pas une mise en garde,
Qui se serait perdue par mégarde.
Une mise au point,
Pour ceux qui se sont pris pour des John Wayne,
Dans un combat entre les cow-boys et les Indiens.
Toujours debout,
Contre vents et marées,
Personne ne pourra m’arrêter.
Si ce texte s’avère être le dernier,
Je pourrais dire que dans chacun de mes mots,
Je serais resté entier.