Elle renie les ombres quand elle a les yeux fermés
Des volutes, des mondes restent alors inachevés
La danse, eh bien, l’emporte, les couleurs douces l’attirent
La chimie délicieuse remonte, l’extase se fait ravir
Sa sueur âpre dessine un serpent du front à ses pieds
Son âme libre devine le sens du mot étoilé
Elle s’enivre de la foule, un gang bang halluciné
Sa morale s’écroule, elle rit à gorge déployée
Flash Bang
Get undressed
Let’s dance
Till the end
Son insolence se pare de son innocente beauté
Sa révolution gonfle, un peu de poudre avalée
Son cri alors se fait murmure, sa rage devient sucrée
Il n’y a de la fêlure que dans le cœur des indignés
Son esprit ivre divague, il l’emmène dans le sauvage
Sa jeunesse passée à marcher pieds-nus sur le rivage
Le fleuve gris qui lui parlait d’un endroit au loin, là-bas
Où le verbe danser sonnait alors comme guérilla
L’ivresse et la beauté
La jouissance débrayée
La prêtresse élancée
Le jour est condamné