Quand j’habitais cette vieille bâtisse
J’apercevais au loin les lumières de la ville
J’apprivoisais des chiens qui n’avaient guère de files
Quand j’espérais jadis
Je venais te chercher l’avant veille puisque
Tu me trouvais à merveille et pile
Quand j’arrivais c’était l’exil
Jusqu’à ce que je te haïsse
Je rêve d’une belle échappée, d’une échappée belle
Sur les canopées, je toucherais le ciel
Loin de ta mandragore
M’arracher à ton sort
Quand j’habitais cette mansarde
À la rambarde, je m’agrippais comme à tes pieds
Et par mégarde je devenais bonne à lier
Quand j’étais bavarde
J’effleurais tes échardes, effeuillais tes idées d’avant garde
Et puis tu te cachais
Quand on se voyait
Jusqu’à ce que je te regarde
Je rêve d’une belle échappée, d’une échappée belle
Sur les canopées, je toucherais le ciel
Loin de ta mandragore
M’arracher à ton sort
Par la fenêtre, je m’en souviens
Peut-être du soir au matin
Le chien-assis me tend les bras
Je lui souris lui dis tout bas :
« J’irai demain me faire la belle »
Quand j’habiterai tes pensées
Assise je songerai à ta main sur mes yeux
Et viserai enfin le chemin des volets bleus
Quand une fois un été
Je te reconnaîtrai sur la place au milieu
Tu me diras d’entrer et que passe le feu
Quand on sera fâché
Jusqu’à ce que je te…
Je rêve d’une belle échappée, d’une échappée belle
Sur les canopées, je toucherais le ciel
Loin de ta mandragore
M’arracher à ton sort
Je rêve d’une belle échappée, d’une échappée belle
Sur les canopées, je toucherais le ciel
Je rêve d’une belle échappée, d’une échappée belle
Sur les canopées, je toucherais le ciel
Loin de ta mandragore
M’arracher à ton sort