Toute la mort se lève
Et tous les murs se glacent
Rien en souvenir du monde
Tout ce qu'on peut entendre
Là où le silence frappe
Toutes les larmes étaient longues
Si l'humeur t'entraîne
J'irai suivre la trace
Mais tu le sais déjà
Qu'une autre partie du sort
Est celle d'un masque
Personne ne va où tu vas
Que les bruits se taisent
Et que les heures s'y fassent
À ce cri qui te perce
À ce cri qui s'échappe
Que l'avenir te berce
Il n'y aura plus d'espaces
Qu'as-tu dit à la vie
Pour qu'elle s'efface
Musicale Écriture 01 49 35 75 88
Dis-toi bien qu'on est deux
À refuser le printemps
Et les rêves ambitieux
Mais on est bien vivants
Dis-toi bien que pour eux
Nous voir aimer trop souvent
Ça nous rend ambitieux
Mais on est bien vivants
Suis-je l'homme-chien
Ou bien l'inverse
Souviens-toi de l'ombre
T'es le fruit de rien
Mais le sang d'un rêve
Toutes les larmes sont des songes
Je suis l'exil et tu me vois sans peine
Tu es bien plus féconde
Jusqu'à ce que tout s'éclaire
Et que tu replonges
Veux-tu vivre à l'envers ?
Que les bruits se taisent
Et que les heures s'y fassent
À ce cri qui te perce
À ce cri qui s'échappe
Que l'avenir te berce
Il n'y aura plus d'espaces
Qu'as-tu dit à la vie
Pour qu'elle s'efface
Dis-toi bien qu'on est deux
À refuser le printemps
Et les rêves ambitieux
Mais on est bien vivants
Dis-toi bien que pour eux
Nous voir aimer trop souvent
Ça nous rend ambitieux
Mais on est bien vivants