La somme de toutes les peurs
Qu’est-ce qui dicte des pensées ?
T’es meurtri par la peur et tes limites sont dépassées.
Atmosphère glacée.
Pas de place pour le neutre.
Quand le mécanisme est cassé.
Appartement Mental.
Comme un train qui ne suit plus ses rails,
Je suis en train de dérailler.
Ca y est, mon entrain s’est taillé
Dans un antre où ça caille.
Comme envie de baisser les bras,
De presque plus batailler.
Mais j’ai trouvé la faille :
Ils vont le payer !
Serait-ce la lutte finale ou l’incipit d’une époque fugitive ?
Je reste pensif face aux profits des grandes firmes.
Finalement, par la force,
On rêve de faire faillir ce système,
Priver de privilèges ceux qui ont le pouvoir, et même
Les pendre, et prendre une autre voie, une autre alternative,
Suspendus entre libéralisme et altermondialisme.
L’Homme fait croire qu’il est fort mais porte des altères en plastique,
Et l’espoir ici-bas n’est pas si facile à mettre en pratique.
Mais lors de l’heure des aveux,
Meurt le sort des envieux et des lâches.
Sache ce qu’est l’enjeu.
Un ange passe après les coups de bâton
Et tes coups de calgon,
On s’en tape, tant que tu te mélanges,
Que tu te fonds, que tu te noies, suffoquant
Au cœur d’un noyau étouffant,
En émoi dans tes songes.
Ces images me laissent rêveur, ça sème l’erreur,
Ca blesse les cœurs, ça biaise les mœurs.
Mais qu’est-ce qui dicte des pensées ?
T’es meurtri par la peur et tes limites sont dépassées.
Atmosphère glacée.
Pas de place pour le neutre.
Quand le mécanisme est cassé.
L’Humanité pleure :
Son règne appartient au passé.
Mais qu’est-il arrivé ce beau matin de printemps ?
Pourquoi l’Humanité a-t’elle un canon entre les dents ?
La somme de toutes les peurs des unités la composant.
L’anxiété l’a gagnée, étant donné ses précédents.
L’Histoire : de nombreux tomes remplis de tonnes de tombes.
Au fil des lignes, des hommes, des femmes, des enfants tombent,
Pour cause : rafales de balles, déflagrations de bombes.
Quel est ce monde ou nous vivons, où le mensonge abonde ?
La trahison l’emporte sur la raison.
Prôner la paix ? Mais quelle idée viens-tu de pondre ?
Sache que la mort est beaucoup plus féconde.
A l’heure où les intérêts se confondent,
Un flot de conneries plane sur les ondes,
Et tous les jours c’est l’hécatombe,
Alors la peur nous gagne.
Et la terreur s’installe, envahit ton appart,
Fruit d’une stratégie sans faille.
La panique s’invite à table.
Et les média se gavent, alimentent tes angoisses.
Conséquence : tu t’enfermes, tu te caches,
Tu te fâches, tu es lâche.
Mode d’action : intimidation.
La violence en vitrine alimente tes frayeurs,
Te renvoie à de sombres horizons.
Un outil marketing : la somme de toutes les peurs.
Mais qu’est-ce qui dicte des pensées ?
T’es meurtri par la peur et tes limites sont dépassées.
Atmosphère glacée.
Pas de place pour le neutre.
Quand le mécanisme est cassé.
L’Humanité pleure :
Son règne appartient au passé.
Qui contrôle ta république ?
Et ta putain de démocratie ?
Qui agit au nom de l’intérêt public ?
Qui dicte ta politique ? Et sous le poids de quel dogme,
Quel prosélytisme ? De que quelle foi ? De quelle cause ?
Quelles sont les phobies qui t’abiment ?
Les intérêts qui t’animent ?
Quelle est la bannière à laquelle tu te rallies ?
Qu’est-ce qui dicte tes actes ?
Tes craintes ou ta morale ?
Ton statut, ton peuple, ou un appétit vorace ?
A quels droits prétends-tu ?
Qui es-tu prêt à pendre ?
A quel saint te vends-tu ?
Quel martyre larmoyant, au charisme aveuglant
La cause de tous les pleutres ?
Une stratégie exploitant la somme de toutes les peurs.
Mais qu’est-ce qui dicte des pensées ?
T’es meurtri par la peur et tes limites sont dépassées.
Atmosphère glacée.
Pas de place pour le neutre.
Quand le mécanisme est cassé.
L’Humanité pleure :
Son règne appartient au passé.