Jazzphalte
J'ouvre la porte sur ce monde que je ne connais plus...
Mes pas me portent, plus loin que je ne l'aurais cru.
Dans les artères grises, je glisse et je me sens perdu,
Tant de néons brillent, les ombres m'encombrent la vue.
Je marche, passe, me déplace parmi les pantins,
(est-ce une) comédie concrète ou(/une) farce de plaisantins?
Dans la clameur sourde, je cours, et cherche le chemin,
Et je m'évade, m'évanouis quand tu me tends la main...
Je rêve, d'une trêve, de ne plus m'étouffer!
J'en crève, en bref, je veux juste m'envoler,
Déployer mes ailes et qu'elle vienne me retrouver.
Je rêve, d'une trêve, de ne plus m'écrouler!
J'en crève, en bref, je veux juste décoller,
Déployer mes ailes et qu'elle m'aime d'emblée.
Je foule cette asphalte, aspiré de toutes parts,
Je frôle les fantômes, peu ‡ peu, le doute m'égare,
Les visages s'effacent, (ils) ne laissent aucune trace,
La mémoire en vrac, les souvenirs ne sont pas ‡ leur place,
Dans le tumulte fou, je (re)cherche ta main,
Et je m'enfouis, sans me soucier des lendemains.
Est-ce une quête vaine, ou bien une route sans fin?
Finirais-je un jour par te revoir enfin?
Je rêve, d'une trêve, de ne plus m'étouffer!
J'en crève, en bref, je veux juste m'envoler,
Déployer mes ailes et qu'elle vienne me retrouver.
Je rêve, d'une trêve, de ne plus m'écrouler!
J'en crève, en bref, je veux juste décoller,
Déployer mes ailes et qu'elle m'aime d'emblée