Je mise tout sur le vent sur le bord de mes fenêtres
J’ai déposé mes tourments et le reste de mes calvaires
Je mise tout sur le vent je fais tapis volant impatient
J’attends que la pierre se fissure au premier
Battement d’aile d’un pinson,
Où à l'arrivée des ouragans je mise tout sur le vent
Que la façade s'effondre et emporte le bâtiment
Qu'il ne reste rien sous les eaux de ce que nous étions avant
Que la façade ne s'effondre et emporte le bâtiment
Qu'il ne reste rien de ce que nous étions vraiment
Doucement je m’allonge dans un lit de souvenirs
Le chant des sirènes me revient, je perds le fil
Il y a du monde sur le pont, le vaisseau scintille
Je m’accroche à la corde, la chienne se fait sensible
Je ne sortirai pas. De l'adrénaline monte
La jugulaire palpite il est temps, il est temps
Que la façade s'effondre et emporte le bâtiment
Qu'il ne reste rien sous les eaux de ce que nous étions avant
Que la façade ne s'effondre et emporte le bâtiment
Avant qu'il ne reste rien de ce que nous étions vraiment