Oh ! Que de lunettes pour voir
Pour voir l’invisible merveille
Que je dessine devant mes oreilles
Moi aussi je guette
Du haut de mes baguettes
Le départ absolu
Pour l’île du salut
Au bout de ma bouche
Je n’ai pas de fard
Seulement un phare
Tournant sur trois touches
Oh ! Que de lunettes pour voir
Pour voir l’invisible merveille
Que je dessine devant mes oreilles
Un trésor m’éclaire :
J’ai ouvert le coffre
Ô diamant qui t’offre
Entre nuit et clair
Il n’est qu’un trait
Sur quoi je cingle :
Un swing tiré
À quatre épingles
Pour chanter les genoux
De Saint François d’Assise
Je n’ai trouvé au bout
Que l’alpinisme.
Oh ! que de lunettes pour voir
Pour voir l’invisible merveille
Que je dessine devant mes oreilles
Neptune ruisselant de musique
Maître majestueux des douches
À moi, noyé désertique,
Fais-moi, Fais-moi ton bouche à bouche
Je suis à géométrie variable
Selon les anges et les diables
De toute façon, c’est tout pareil
J’aime les brumes et le soleil.