C’est ma ville la nuit
El matador
Bombattak crew
Marseille Centre ville
REFRAIN
C’est ma ville la nuit
On rêve de belles sommes
Partout c’est le même sort
Malgré tous ces défauts, c’est ma zone
Et tu seras le bienvenu chez moi
Dans ma ville, la nuit, la haine nous dévore
Mais ça nous rend plus fort
On tue l’ennui dans le shit au sous-sol
Pour oublier ce que nous sommes
Minuit passé, y a que des putes et plus de cendrillon
Investis sur l’album, écoute la délinquance en échantillon
Y a des petits, des grands qui montent dans ce pays où la violence triomphe
Les règlements de compte au vingt-heure en disent long
C’est pour nos secteurs, les environs
Dédié aux coupables innocents en taule, à cause d’une balance qui se trompe
Ici ça trafique shit, coke, exta ou champignons
Parce que plus personne compte sur l’Euromillion
Y a ce côté chaud et froid qui fait qu’on se tue à la vodka et au Dillon
Demande si c’est la merde, mes khos te diront
De la maternité à la morgue, crois pas que le chemin soit aussi long
Mon son, les groupies l’ont, au bec un gros pillon
C’est pour les mecs de zone d’ombre qui traînent en petit nombre
Ca part en couille car le manque de conscience, la folie comble
J’esquive l’ambulance et le commico
Mon flow est au niveau, c’est du processus verbal braco, mino.
REFRAIN
En direct des quartiers difficiles, paroles explicites
Chez nous, même les culs de jatte font des délits de fuite
Des mecs se font canner, et c’est trop tard pour composer le dix-huit
Ici, y a que des princes de la récidive
Tout le monde regrette les années collège
Les collègues ont le choix entre l’abonnement de l’O.M. et celui des Baumettes
Plus on avance et plus on se dit que l’espoir est dead
C’est pas parce que l’accent est joli que l’histoire est belle
Avant de vouloir soulever des montagnes
Je commence par savoir changer ma roue quand y a mon pneu qui crève sur un dos d’âne
Un-Trois, bitume matricule
Prises de sueur froide, les vielles ont peur de moi comme d’une canicule
On squatte sous l’abri-bus avec toute la tribu
C’est l’étiquette des voitures qui brûlent, qu’on nous attribue
Elle est moins belle la vie de la Côte d’Azur
Ne te fies pas aux cartes postales
L’odeur de la pisse, nous on l’assume
REFRAIN
Les bruits et les sirènes retentissent
Devant une belle, pour du sexe, les bandits s’attendrissent
Ca vole, ça mendie. On traîne tard en ville.
Esquive les flics pour voir notre argent sale blanchi pendant qu’en taule ça se branle et ça cantine
Représente les coins pas tranquilles
Sur la trajectoire de la balle que Satan tire
Passe la bouteille que je l’enquille
Tout va bien, je me jetterai pas dans le vide
Ce soir, c’est les hyènes face aux chiennes de Sarkozy
Tu veux sortir en boîte, en poche, y a pas un centime
Quand c’est la merde, faut apprendre à pas la sentir
Comme l’on très bien dit certains, dehors ça glisse donc gare à ton fils
Ou sois garanti qu’il atteindra pas trente piges
Ce flic apprenti flippe et s’attend au pire
Ce voyou fait grise mine et n’a pas le temps de fuir
Nombreuses seront les victimes, on va pas se mentir
Ne fais pas les fils si tu ne sais pas conduire.
REFRAIN
El matador
Brasco
C’est ma ville la nuit
Tapage nocturne
Pour nos rues
Marseille Centre ville
Trak invaders
Bombattak