Comme d’hab je me lève tôt
Comme d’hab je prends le métro
Comme d’hab je vais au boulot
Comme d’hab, comme d’hab
Je travaille à Album
Un magasin dans le 8ème
Je passe mes journées
À vendre des BD et des DVD
Je vis seul personne peut m’aider
Je suis seul et je t’emmerde
Façon Beigbeder
Quand je déprime
Je me tape un petit porno
Mais j’en ai mare de cette vie
L’amour n’est pas fait pour nous
Tiens ! On est le 18
Bah c’est mon anniversaire
Et je ne m’en étais pas rendu compte
Mais ce soir je serais trentenaire
Après cette journée harassante à ne rien faire
Je ferme le magasin
C’est le quotidien du célibataire
Chaque anniversaire c’est le rituel
Je vais au ciné, bref
Je suis là assis
Et cette fille me fait halluciner
Elle vient de renverser ses pop-corn
Sur mon torse
Et me dit : « Pardon » puis ajoute
« Ça vous dérange si je m’assois ? »
Je lui réponds non, non
Blonde et jolie comme Marilyn
Elle sent bon la vanille
Cette fille n’est pas pour moi
Elle, elle brille moi je suis stupide
Á la sortie elle me dit
« Tu m’invites à prendre un verre ? »
Je lui réponds un peu gêné « pas de problème »
Un peu rêveur
1 heure après on faisait l’amour
Comme des amoureux
J’y comprenais rien
Mais j’était l’homme le plus heureux
Elle est entrée dans ma vie
Comme une sacrée tornade
Elle me fait péter un câble cette fille
Un seul de ses regards
Est une frappe chirurgicale
Elle me fait péter un câble cette fille
Le lendemain je me réveille
Et du bout du bras
Je cherche ma belle
Du côté droit du drap,
Elle n’est pas là
Est-elle partie ou était-ce un rêve ?
Quand soudain j’entends des pleurs
Du coin de l’oreille
Les sanglots proviennent du balcon
Je m’approche et je lui dis
« Qu’est-ce qu’il y a, j’ai fait le con ? »
Toute jolie dans mon caleçon me répond
« Mais non c’est juste ton patron
Qui m’a payée
Pour que je vienne à ta rencontre »
« Quoi ?! »
J’suis une call girl, ton cadeau d’anniversaire
Mais t’es trop beau, trop gentil et trop sincère
« Je lui réponds c’est pas grave
C’était formidable, ma soirée fut merveilleuse »
Elle me répond
« Moi je t’aime grave »
« J’lui dit faut pas rire avec ça
C’est des mots dangereux »
Elle me dit qu’elle ne joue pas
Elle me dit : « Je t’aime »
Droit dans les yeux, merde
Je lui dis :
« OK, donne moi l’adresse de ton mac »
Elle me dit :
« Non, tu sais pas de quoi il est capable »
Je lui dis :
« Si tu m’aimes il faut que je te sécurise
Pas d’amour sans prendre de risque
Dans ma vie, je suis pas touriste »
Elle hésite, puis écrit Black Bambou
Sur un bout de papier
Je me dis merde quelle embrouille
Refrain
OK je prends mon sac à dos
Plutôt mon sac à calibres
Monte dans un tacot
Et me casse au fin fond de la ville
Direction ce vieux gourbi
Nommé chez Bobby
Une sorte de billard bowling
Une maison close toute pourrie
« Bonjour Black Bambou est la ? »
On me dit « T’es qui toi ? »
Je lui dis « Le mari de Mélissa »
La porte s’ouvre
Un grand négro, grand, grotesque
Me dit « C’est au fond »
Je me dis merde il est balaise
Au milieu de la salle un travelo me demande
« Tu veux une pipe ? »
« Non merci ça va »
Je me dit merde où est le pimp ?
Pas trop speed sang froid
Comme une glace Pilpa
Je me stoppe pile !!!
Le gars est devant moi
C’est un blanc avec des locks et une cicatrice
Il me dit « Fils de pute où est Mélissa ? »
Je lui dis Mélissa c’est fini elle est mariée
Merde ça va défourailler
* !# !@...
Après avoir shooté son bras droit
Evité 2,3 fois la droite
Je me suis dévissé
Et l’ai couché avec une droite
Il me dit :
« Ne me tue pas Mélissa n’est qu’une pute »
« Mélissa c’est ma femme, fils de # ?! # »