Parfois légère comme l’aurore,
J’enlace du regard l’orage,
Alors j’me dis que tout est là
Malgré la douleur du dehors.
C’est en dedans que tu me parles
Avec ta douceur, sans effort.
Alors j’me dis « le revoîlà »,
Il met sa chaleur dans mon corps.
J’avais oublié les visages,
Il me les donne, assurément,
Et je reprends le goût du monde,
Sans le décor, plus rien ne ment.
J’avais oublié le paysage,
J’le connaissais si bien pourtant,
Je le découvre derrière le voile
Que j’avais mis, aveuglément.
Parfois légère comme l’aurore,
J’enlace du regard l’orage,
Alors j’me dis que tout est là
Malgré la douleur du dehors.
C’est en dedans que tu me parles
Avec ta douceur, sans effort.
Alors j’me dis « le revoilà »,
Il met sa chaleur dans mon corps.