Quelques fois, le ciel m’entend
Même quand tout est couvert
Même quand tout est absent
Quand je me trompe d’air
Et je me trompe souvent
Ainsi le ciel me vend.
Bien souvent le ciel attend
Que je regarde plus loin
Que le bout de l’étang
Et puis en un éclair
On me dit que tu mens,
Et puis en un éclair
On me dit que tu mens.
Quelques fois, le ciel surprend
En un trait de lumière
Tout semble différent
La ville s’ouvre alors
Ne sens-tu pas le vent
Dans ton âme danser ?
Un instant tout se soulève :
Les murs embrigadé
Et quand le jour se lève
Simplement l’horizon
Pour unique serment
Simplement l’horizon
Pour unique serment.
Laisse-moi aspirer l’horizon
Quitte à perdre ma peau
Quitte à perdre mon nom
Laisse-moi aspirer l’horizon
Quitte à perdre mon corps
Si le ciel a raison.