Sûr ! Faut que je chante
Mon aubade à Lydie :
"Ô ma Lydie tu hantes
Mes rudes rêves au lit
Dis ! Tu me séduis en te
Riant de mes ridicules
Et vaines tentatives de conciliation
Avec tes tantes hâtives à te marier
Avec un marchand de tapis né à Tunis"
Ainsi chantait un Italien pisan
Dessous les murs d'un palais de Florence
Car ce palais abritait justement
La fleur d'amour qui le mettait en transes
Napolitaine aux yeux de firmament
Maman m'a dit que c'était plutôt rare
Ben si c'est rare j'aime mieux les yeux rares
De Lydia que l'curare
De Lucrece Borgia
[Refrain]
V'là qu'il a dit : "O ma Ladie" deux fois
Mais sa Ladie est sourde à ces salades
"Dors ange" dit-elle en rentrant sous son toit
Au p'tit matin après une escapade
Elle se dévêt en dansant avec grâce
Sans remarquer qu'un vieux voyeur en face
Fait "glot-glot" avec sa glotte
Qui tressaute
Lorsque saute la culotte
Que Lydie ôte
[Au refrain]
Les tantes entendant tant d'anomalies
Lui disent : "Vilain menteur ,tu nous salis"
C'est vrai qu'c'est faux d'croire qu'les tantes acculent
Leur nièce à cette union ridicule
Qui donc lui a mis cette idée en tête ?
Ne serait-ce point le marchand de carpettes ?
Si ! C'est ici qu'le sadique Sidi
A dit qu'il a dit si
Et Lydie aussi
[Au refrain]