Ne plus penser à rien
Ne plus penser du tout
Attendre que le matin
Pointe son nez tout à coup
Passer le jour à ne rien faire
S’offrir le droit de rêvasser
Contempler les heures se défaire
Fermer les yeux et soupirer
Je savoure ces instants fragiles
Ces quelques jours tout près de toi
Perdus tous les deux sur cette île
Où le temps passe et puis s’en va
Je savoure ces instants fragiles
Ces quelques jours tout près de toi
Perdus tous les deux sur cette île
Où le temps passe et puis s’en va
Ne plus penser à elle
À cette saloperie
Pouvoir espérer qu’elle
Puisse t’oublier aussi
Passer la nuit à en rêver
S’offrir le droit d’y croire encore
Deviner la mer déchaînée
Et mettre en parenthèses la mort
Je dévore ces instants fragiles
Ces quelques jours tout près de toi
Perdus tous les deux sur cette île
Où ton rire vole et puis s’en va
Je dévore ces instants fragiles
Ces quelques jours tout près de toi
Perdus tous les deux sur cette île
Où ton rire vole et puis s’en va
Ne plus penser à rien
Mais ne penser qu’à soi
Larguer la peur au loin
Puis éclater de joie
Passer du temps à rire
S’offrir le droit d’en espérer
Et te voir quand tu chavires
Peut-être mais sans chialer
Et je pense à ces instants fragiles
Ces quelques jours tout près de toi
Et je reviens seule sur cette île
Puisque la vie passe et puis s’en va
Et je pense à ces instants fragiles
Ces quelques jours tout près de toi
Et je reviens seule sur cette île
Puisque la vie passe sans toi