Délices et orgues
Un regard
Ca démarre
Tu me touches
De ta bouche
Moi je fourmille
De mille aiguilles
Dans un calice
De purs délices
C’est si bon
Que tout fond
Si bon
Que l’on
Pourrait bien vivre
Tout à fait ivre
Pour ça
Pour ça
Je te mange
Mon bel ange
Tu me tues
Et je rue
Folle cavale
Aux reflets pâles
Dans la vapeur
De nos sueurs
C’est si bon
Que tout fond
Si bon
Que l’on
Pourrait bien vivre
Tout à fait ivre
Pour ça
Pour ça
Quand ça flambe
Bras et jambes
Sont jetés
Au brasier
Le reste brûle
Dans une bulle
D’or transparent
Chauffé à blanc
C’est si bon
Que tout fond
Si bon
Que l’on
Pourrait bien vivre
Tout à fait ivre
Pour ça
Pour ça
Si bon
Que l’on
Pourrait bien vivre
Tout à fait ivre
Pour ça
Pour ça