Je l'ai vécu cent fois
Mais je reste sans voix à chaque fois
Délaisser de sang froid
Ou se replier sur soi, triste choix
II n'est pas facile de laisser derrière
Tout ce qu'on a
Les plaines fertiles peuvent brûler
On les retrouvera
Au-dessus de moi le monde a ses lois
Je I'ai vécu cent fois
Mais j'érige sans y croire des ponts de paille
En nomade sans lois
J'envisage un paysage loin de moi
Car si tout se gâte
Dans cet empire
On le saura
Les portes des villes
Peuvent se fermer
On les enfoncera
Au-dessus de moi le monde s'éloigne