J’ai vu un feu de vie
Je l’ai vu éclairer la nuit
Résister au vent et même embraser la pluie
J’ai vu un feu de vie
Je l’ai vu éclairer la nuit
J’ai soufflé sur ses braises il a réchauffé nos vies
Auprès de ce feu crois-moi
On ne s’endort pas
Qui entend le crépitement comprend
Le chant des survivants
Auprès de ce feu crois-moi
On ne s’endort pas
On dit on rit on sème
On prépare le combat
On crie aussi on s’aime
On vit crois-moi on vit crois-moi
J’ai vu un feu de vie
Je l’ai vu éclairer la nuit
Résister au vent et même embraser la pluie
J’ai vu un feu de vie
Je l’ai vu éclairer la nuit
J’ai soufflé sur ses braises il a réchauffé nos vies
Au près de ses flammes si belles
Tant se sentent pousser des ailes
Quand on vit du futile dangereux est l’essentiel
Cette chaleur qui brûle le coeur
Mène-t-elle au bonheur ?
Elle conduit vers des terres de magie où se croise la folie
Par excès de sens, instinct de survie
Les terres du feu de vie
Je rêve que grandissent ses flammes
Que se propage l’incendie
Que s’embrasent les âmes
Loin d’un faux paradis
Je rêve que grandissent ses flammes…
Et qu’elles réchauffent nos âmes
Las las las
Ici le feu ne trouve pas sa place
C’est la grâce qu’on terrasse
C’est les couleurs qu’on efface
Las las las
Du livre de nos vies ici…
On écrit que les préfaces
On craint les cicatrices on ressort les cuirasses
Ok… tant pis pour nous
Va pour le coeur de glace
J’ai vu un feu de vie
J’ai vu le feu de vie
J’en remercie la vie
J’en remercie la vie
Brûle le feu ! Brûle ! Brûle !
J’ai vu un feu de vie..