POEME DANS LE GOUT ANCIEN
À tourmenter la nuit les vents là-haut
Les ciels poudreux d’étoiles brûlées
Où sont par ce temps mes père et mère
Ma famille que jamais je ne revois
Et les visages peints de mes croyances
J’erre dans une ville sans être heureux
Par rues et rafales sans hâte de dormir
Où sont Claude nos fiancés promises
Les tant belles de l’album aux légendes
Isabelle Nicolet ma folie pour en mourir
A la borne oubliée des rendez-vous
Nous avons pris couleurs des attelages
La vie s’en va, s’en va, la vie s’en va
Comme le sol se dérobe
Ma tête est mille fois moins
Que la tête d’une épingle
C’est en elle pourtant
Que danse la terre