FRANCHESCO
Des hommes du milieu
Le plus dur et le plus vicieux
C’est moi dont le nom
Donne le frisson,
Al Capone auprès de « mézy »
Est un ange du Paradis
Je suis borgne, mais j’y vois clair
Quand je me sers de mes révolvers
Et toutes les nuits quand je sors
Y’a du travail pour les croquemorts
On m’appelle Franchesco
La terreur du México,
I-io! i-io! i-io! i-io!
Pour un regard, pour un mot,
Je sors mes deux rigolos
I-io! i-io! i-io! i-io!
Et comme de boire un verre d’eau
Je tue deux ou trois gauchos
I-io! i-io! i-io! i-io!
De cette façon y’a ma photo
Tous les jours dans les journaux
I-io! i-io! i-io! i-io!
Je suis sans pitié
Pour tous les mecs pas réguliers
Pourtant c’est marrant
J’ai un cœur d’enfant
En amour c’est phénoménal
Je suis tendre et sentimental
Là aussi je fais des victimes
Je n’y peux rien, je suis né pour le crime
C’est l’avis de tous les médecins
Ils disent que j’ai l’œil assassin
On m’appelle Franchesco
La terreur du México,
I-io! i-io! i-io! i-io!
Et bien que je ne sois pas beau
Des cœurs je suis le bourreau
I-io! i-io! i-io! i-io!
Quand une femme résiste trop
Alors je lui fais la peau
I-io! i-io! i-io! i-io!
Puis je la coupe en morceaux
Et je mange ses gigots
I-io! i-io! i-io! i-io!
Parfois j’ai le cafard
Et bien que je sois un malabard
J’aurai c’est certain
Un triste destin
J’ai beau me faire gaffe à chaque instant
Je sais très bien ce qui m’attend
Pan, pan, pan, pan, quelques pruneaux
Et y aura plus de Franchesco
Le lendemain dans les journaux
On pourra lire c’est quelques mots
On m’appelle Franchesco
La terreur du México,
I-io! i-io! i-io! i-io!
Un soir un caballero
Le poignarda Dans le dos
I-io! i-io! i-io! i-io!
Avec joie Tous les gauchos
M’offriront un beau tombeau
I-io! i-io! i-io! i-io!
Et après dans les journaux
On ne verra plus ma photo
I-io! i-io! i-io! i-io!