Le soleil effacé descend dans les pylônes
Et les tours tout autour
S’allument pour le soir
Toutoutoutoutoutou
Une fille un garçon
Serrés sous le ciel jaune
Font des cœurs sur les murs
Dessinent leur espoir
Des engins des tracteurs
Des camions d’air liquide
Tournent en rond dans le jardin de l’ancien presbytère
Et assis sur les rails de la voie rapide
Une fille, un garçon se souviennent d’hier
Il nous reste, il nous reste,
Dans ce monde abîmé
Il nous reste, il nous reste,
Nos cœurs aimantés comme une étoile
Le soleil est parti de l’autre coté des choses
Les rêveurs du RER ouvrent leur parasol
Toutoutoutoutoutou
Une fille un garçon se font des baisers roses
Et regardent en riant leur deux cœurs qui s’envolent
Il nous reste, il nous reste,
Dans ce monde abîmé
Il nous reste, il nous reste,
Nos cœurs aimantés comme une étoile
Qui brillerait au fond de nous comme une étoile
Qui nous sauverait de nous
Il nous reste des baisers qu’on se fait sur la bouche
Et ma main que tu prends, pour passer la rivière
Des chansons qu’on reprend tous ensemble
Pour que les cœurs se touchent
A l’air pur, l’air pur Gaspard Hauser
Il nous reste un mot doux déposé sur la table
Déposer sur la table dans les lettres les larmes
Les mèches de cheveux
Ton prénom en immense que j’écris sur le sable
Et l’aurore qui revient du plus profond de tes yeux
Il nous reste, il nous reste,
Dans ce monde abîmé
Il nous reste, il nous reste,
Nos cœurs aimantés
Comme une étoile
Qui brillerait au fond de nous comme une étoile
Qui nous sauverait de nous
Il nous reste ton prénom en immense que j’écris sur le sable
Et l’aurore revient,