Ce champ de ruines où je me couche
Cette cathédrale effondrée
Tu en étais la pierre de touche
La clé de voûte, le grand pilier
Le jour vient, étouffant le rêve
A travers ces vitraux brisés
Je dois te dire même si j’en crève
Même s’il m’en coûte
De l’avouer
Je t’ai voué
Un culte assez
Insensé
Je t’ai prié
De me garder
Les calvaires qui marquent ma route
Ce chemin de croix que j’emprunte
Je suis ton pèlerin qui doute
J’ai tellement cru en tes étreintes
Le jour qui va poursuit sa course
Mes larmes ont cessé de couler
Toi seule en a tari la source
Toi seul m’a fait
Si dévoué
A te vouer
Un culte assez
Insensé
Je t’ai prié
De me garder
Le jour tombe sur l’enfant de chœur
Agenouillé sur le pavé
Comme lui devant le Sacré cœur
Pendant des heures
Je t’ai voué
Un culte assez
Insensé
Je t’ai prié
De me garder
Je t’ai voué
Un culte assez
Insensé
Je t’ai prié
De me garder