Toi qui reviens d'une course lointaine
Le cœur léger
Regarde bien ici l'eau des fontaines
N'a pas changé
Repose-toi de poursuivre ta gloire
Quelques instants
Penche ton front et là tu pourras boire
Tout comme avant.
2
Nous monterons tous deux sur la terrasse
Au mur de lierre
Si près du ciel qu'un seul regard embrasse
La ville entière
Et tu verras que rien ne nous échappe
De ces palais
De ces jardins, de ce dôme où le pape
Prie pour la paix.
3
Dans les sentiers où l'ombre s'évertue
À ne salir
Aucun détail délicat des statues
Qu'on voit pâlir
Nous parlerons de nos anciens automnes
Quel joli temps
En souriant au bonheur que nous donne
Ce vieux printemps.