Loin de l’occident, sur une terre aride
Le sol est innocent asséché par les rides
On afflige aux enfants des souffrances morbides
Ils creusent les monts blancs de leurs deux mains fragiles
Mais l’air que l’on respire au fond des mines
La poussière assassine ses victimes
C’est le prix d’une vie pour un diamant ...
Ce pays est trop grand, puis il faut se nourrir
C’est vivre le présent ou se laisser mourir
La poussière d’argent, c’est le seul avenir
Pour quelques cailloux blancs, leurs deux mains se déchirent
Mais l’homme est-il bien assez grand ?
Pour se mesurer à l’enfant
Mais quel est le prix pour un Diamant ?
Est-ce une vie, un cœur d’enfant...
Les femmes et les vieillards attendent le retour
De leurs enfants dollars pour la tombée du jour
Si l’un d’eux rentre tard au point de non- retour
Est-ce vraiment le hasard qui leur a joué un tour ?
Mais l’homme est-il bien assez grand ?
Pour se mesurer à l’enfant
Mais quel est le prix pour un Diamant ?
Est-ce une vie, un cœur d’enfant...
Creuser c’est le travail de chaque jour
Ni gloire ni médaille ne viendront en retour
Les hommes sont coupables, ils sont comme des vautours
Ils attendent ripaille couchés sur du velours
Mais l’homme est-il bien assez grand ?
Pour se mesurer à l’enfant
Mais quel est le prix pour un Diamant ?
Est-ce une vie, un cœur d’enfant...