Un soir je l’ai connue,
Au coin d’la ru’ Turbigo,
Devant sa mine ingénue,
J’eus le coup d’foudre aussitôt/
Alors je m’approche d’la belle,
Puis on causa gentiment.
C’est Rosalie’ que j’m’appelle,
M’dit-elle en souriant.
Mais voilà qu’à c’moment précis,
Elle sauta dans un taxi
J’m’apprêtais à en faire autant
Mais j’n’ai pas eu l’temps.
R : Rosalie,
Elle est partie
Et d’puis ce jour,
J’ai l’mal d’amour.
Où est-elle ?
Mon cœur l’appelle.
Si tu la vois,
Ramèn’ la moi.
Car je suis sous, j’suis sous, j’suis sous,
J’suis sous son charme,
Mes yeux sont mou , sont mou , sont mou,
Sont mouillés d’larmes.
Rosalie,
Elle est partie
Si tu la vois,
Ramèn’ la moi.
Afin d'retrouver ma brune,
Dans Paris, l'coeur tout ému,
J'ai fait les ru's un' par une,
Sans pouvoir mettr' la main d'ssus.
Puis un beau jour, le cœur en peine,
Finalement je suis allé
Consulter un' cartomancienne
Qui f'sait l'mare de café.
Ell' m'a dit, en fermant les yeux,
Je vois une femm' dans votr' jeu,
Elle vous serre sur son cœur.
J' lui dis : Quelle erreur.
Au Refrain
La nuit et le jour, j'y pense,
Et, tenez, je s'rai ravi,
Si j'pouvais avoir la chance
Qu'elle soit ce soir ici.
Cherchez bien, Messieurs, j'vous en prie,
Regardez d'tous les côtés,
Parmi toutes les plus jolies,
Vous allez la trouver.
J’n’ai pas besoin, évidemment,
De vous donner son signal'ment,
Pour qu'elle entend' le cri d'mon cœur,
Chantons tous en chœur:
Au Refrain