Là-bas, dans le port, il y a des bateaux,
De jolis bateaux, qui s'en vont aux îl’s
Mettre de côté tout l'argent qu'il faut
C'est trop diffici-ile
Ça ne m’empêch' pas, quand le temps est beau,
Et que c'est Dimanch' d'aller par la yill’
Pour voir de tout près ces jolis bateaux
Ces jolis bateaux qui s'envont aux îles
Oh! Oh!
Les jolis bateaux !
Là-bas, dans le port, on vend des oiseaux
De jolis oiseaux, qui viennent des îls
J'en ai ach’té deux qui sont morts bientôt
Ils sont trop fragi-iles
Ça ne m'empêch' pas, entre les barreaux
D'aller dire aux autr's des mots inutil’s
Pour les consoler ces jolis oiseaux
Ces jolis oiseaux qui viennent des îles
Oh! Oh!
Les jolis oiseaux! (ou ritournelle sifflée)
Là-bas, dans le port, y a des matelots
Qui pleurent de joie en r'voyant leur vill’
D'autres qui s'en vont, tout nouveau, tout beau,
Vers la vie faci-ile
Moi je ne veux pas poser de questions
Je crois au ciel bleu, je crois aux idyll's
De leurs jolies fille(s) et de nos garçons
Et de nos garçons qui restent aux îles
Ritournelle à bouche
Mon ami le vent, vent de la mousson,
M'apporte souvent des chansons des îl’s
Que je vais chantant pour tous ceux qui sont
Prisonniers des vi-iles
Mais si l'on m'disait :
"Tout d'mème... après tout
Très exactement où sont donc vos îl's ?"
J'dirais :
"J'en sais rien et puis, entre nous,
Et puis, entre nous…
J’m’en fous !…
C’est mes îles"
Ah ! Ah !
Ah ! Ah !
Mes îl’s à moi !