Les pluies de césium ont noyé mes yeux
Le vent les transporte en automne
Te souviens-tu des arbres rouges
Ils chantaient l'air si nauséeux
Césium nous transforme en poussière
Césium nous transforme en poussière
Et même si les jours s'envolent en fumée
Si les cités dorment, je ne les entends plus
Sans même faire la guerre ni sans même faire un détour
Le paysage me manque, laissons le sol se détacher, des hommes.
Les pluies des savants ont crevé tes yeux
Si grands qu'ils soient, ils ne resteront plus là
Des bouches ouvertes à mille lieux
Le mal remplace tous les baisers d'adieux
Césium nous grandit mon amour
Césium nous grandit mon amour.