On ne mange plus, on vomit son accablante fin, carences en tout, lorsque l'homme nous revient du facile faciès,
La cuisante mélodie du monde fignole l'inépuisable bain de sang et la triste caresse humaine a fini de faire grandir
Ce monde. Qui me parle, qui me parle en vain, c'est l'automne du doute qui, comparé à l'été, se débarasse des
Suffisances visibles. Si rien ne dure, l'éternel s'enlisera-t-il, avec ou sans moi.
La mort, nuit comme une autre, longtemps se coiffe, ça n'a l'air de rien.
La mort, homme sous les hommes, cheveux de cendre, c'est dans l'air du temps.
On ne dort plus, on ouvre sa mémoire pour y reconstruire la fontanelle du doute, quand viendra sur la peau le trou
Noir des disparitions. Oh ventre gras où la peur ruisselle, quand vient le deuil le printemps est inquiet, c'est à la
Cinquième des saisons où tout se joue, au sein des contraintes et recueils éternels. La peur de mourir excite mon
Coeur ignorant, et mon éventuelle foi n'est pas un organe sans écho, quand tout se fissure dans le ciel les primates
Insatisfaits perdront-ils la guerre contre le royaume de dieu ?