Un stylo dans les doigts, je me tue à t'écrire en bas des pages, ton ombre est infiniment silencieuse
Et mon encre a pris le large. Je ne vois plus les dauphins bleus, ils ont tous disparu des eaux, l'homme
A fait mourir le sable blanc et il ne reste que... l'océan mouvant, monochrome, si blanc,
Océan de cendre si parfaite au néant.
Un stylo dans les doigts, je me souviens des jours où tu pensais aimer les longs silences d'un oreiller,
Ici mon lit est bien trop large. Je ne vois plus les hommes en gris, leurs bombes si minables ont fait de moi
Le dernier en chair assis sur ce banc, à regarder...